site naturel

Brêves rencontres

Quand vous vous  promenez autour de La Gabertie ou de Coustals, quand vous arrivez ou partez de la maison, de préférence le matin ou le soir, vous risquez de rencontrer quelques uns des charmants hôtes  de nos bois et landes : les chevreuils et les chevrettes.

Une biche comme un tableau impressionniste - Grand Gite Gabertie Lot

Arrivés ici il y a une vingtaine d’années, sans doute en provenance de la Dordogne,  ces graciles et sympathiques animaux ont  trouvé la région à leur goût et se sont beaucoup multipliés, pour notre plus grande joie. Une joie qui n’est cependant pas toujours partagée par les vignerons du secteur qui n’apprécient  pas trop que l’on grignote leurs ceps.

Un chevreuil méfiant et élégant - Grand gite Gabertie Lot

Ils/elles sont sur le domaine de La Gabertie dans un espace totalement protégé et où les chasseurs n’ont pas accès, mais  restent toujours farouches et  il n’est pas facile de les appocher, comme le montrent les photos ci-jointes. Mais c’est un plaisir toujours renouvelé de les admirer même de loin. Un joli souvenir à ramener de vos vacances ici.

La biche aux abois - Grand Gite Gabertie Lot

Natura 2000

Natura 2000 classe le site de La Gabertie

ophmouch-Grand gite de groupe dans le Lot et Garonneophverd-Grand gite de groupe dans le Lot et Garonnecephal-Grand gite de groupe dans le Lot et Garonne

A l’occasion de la signature à La Gabertie, en présence des autorités départementales, du premier contrat Natura 2000 en Aquitaine, Jean Claude Faffa a souhaité la bienvenue au Préfet en ces termes:

“Je vous souhaite la bienvenue à la Gabertie et vous remercie d’avoir bien voulu venir jusqu’à nous pour la concrétisation de ce premier contrat Natura 2000 en Aquitaine.

Nos pauvres collines ont bien besoin de cette marque d’intérêt. Après avoir, pendant des siècles, assuré la subsistance d’une importante population et ont à présent une valeur économique quasi-nulle. On sait en tout cas qu’à partir du 15° siècle elles ont été intensément travaillées -c’étaient surtout des vignobles, l’ancêtre du Vin du Tsar- et vers 1830 encore une douzaine de familles, soit au moins une soixantaine de personnes vivaient sur et de cette colline. Mais au tournant du siècle dernier, le phylloxéra puis l’exode rural ont mis un terme à cette activité, le point final étant mis après la dernière guerre.

Quand nous sommes arrivés en 1973, les bâtiments étaient en ruine et les pentes étaient en grande partie devenues une jungle impénétrable. Nous avons donc restauré et défriché pendant bon nombre d’années puis quelque 150 brebis ont redonné une utilité économique à ces pentes et, par la même occasion, entretenu et tempéré leur végétation.
Depuis que nous avons cessé l’élevage, il y a une dizaine d’années, l’envahissement de la végétation a recommencé et, chaque année, nous nous disons qu’il faudrait vraiment s’en occuper, mais chaque année il y a quelque chose de plus urgent ou qui parait plus important.

C’est pourquoi l’incitation de Natura 2000 a été bienvenue. Mais il ne s’agit pas seulement de repousser la jungle sur des terrains sans valeur économique: en situant le projet dans le cadre plus vaste et plus positif de sauvegarde d’espaces naturels très particuliers et très divers, originaux par leur faune, leur flore, leur biotope, et choisis à travers toute l’Europe, ce programme apporte du sens et de l’intérêt. C’est pourquoi nous avons souhaité y adhérer et que nous avons l’intention d’y donner suite dans la mesure de nos possibilités.”